"LA CULTURE EN PARTAGE" avec
Frédéric MORIN architecte-conférencier

Histoires d'Architectures bioclimatiques



LA FÉE ÉLECTRICITÉ : MYTHES ET RÉALITÉS

UNE ÉBLOUISSANTE PANACÉE ?
UNE FÉE CARABOSSE BIEN ROULÉE ?
Points de vue
rassemblés par Frédéric Morin


je vous offre la santé la gaité l'éconoime le bien-être - je suis la fée Électricité - couverture de Henri Letorey ingénieur 1923
Je vous offre la santé, la gaité, l'économie, le bien-être - je suis la Fée Électricité - couverture de 1923 par Henri Letorey ingénieur.
EN COURS DE MISE EN LIGNE...

PRODUIRE DE L'ÉLECTRICITÉ... tout un programme



Exposition universelle de Paris 1900 = la Fée Élecricité va dévoiler ses charmes grâce au Ticket universel

L'électricité n'est pas une énergie, elle n'est que l'une des nombreuses formes d'énergie.
Sa généralisation relève pour une grande part dans l'efficacité du transport d'une quelconque énergie qu'elle rend aisément disponible sous différentes manières : lumière, chaleur, mouvement...

culture hydroponique souterraine au Japon, sous éclairage artificiel

L'énergie est la différence entre deux états différents dans un temps donné, c'est la raison pour laquelle elle résulte du produit de la puissance par un temps : Energie (Watts.heures) = Puissance (Watts) x Temps (heures) .
Si l'on parle d'énergie chimique, l'énergie d'une pile (électrique) se mesure par la différence de potentiel (= qui fait passer les électrons d'une borne à une autre) de part et d'autre d'un empilement de plaques de zinc et d'argent alternées séparés (mais mis en contact aussi) par des feutres imprégnés de saumure (= l'électrolyte) : c'est la Pile Voltaïque d'Alessandro Volta publiée en 1800 :
Pile voltaïque de Volta : empilement alternant des disques de zinc et cuivre séparés par des feutres imprégnés de saumure (électrolyte)
L'empilement cuivre, saumure, zinc, cuivre, saumure, zinc, cuivre, saumure, zinc, etc. permet de mesurer (en Volts) une différence de potentiel = tension proportionnelle au nombre de disques de zinc, les seuls à s'user, concommitament à un dégagement d'hydrogène H2.
L'électricité produite par cette pile chimique se consomme par une ampoule électrique par exemple. Au bout d'un moment, toute l'énergie chimique est consommée et l'ampoule ne brille plus. La différence de potentiel = tension électrique résulte bien de la différence de potentiel chimique. Les batteries de nos voitures par exemple sont rechargées par injection d'électricité ce qui reconstitue leur différence de potentiel chimique (qui finit par s'user tout de même = rien n'est éternel).

En 1821, l'anglais Michael Faraday a mis en évidence les effets moteurs de électromagnétisme qui ont débouché sur l'invention du moteur électrique par . Lorsqu'elle est traversée par une tension électrique, l'aiguille métallique mobile tourne dans le bain de mercure autour de l'axe métallique recevant l'autre borne de la pile voltaïque :
Michael Faraday en 1821 : lorsqu'elle est traversée par une tension électrique, l'aiguille métallique mobile tourne dans le bain de mercure autour de l'axe métallique recevant l'autre borne de la pile voltaïque
En 1827, le hongrois Ányos Jedlik met au point un "vrai" moteur présentant un stator et un rotor chacun alimentés par du courant continu. Il "fonctionne" toujours au Musée des Arts Appliqués de Budapest :
Ányos Jedlik en 1827 : le premier moteur à rotor sur axe métallique et stator tous deux alimentés par une pile voltaïque
Depuis, les moteurs électriques ont adopté le courant alternatif à partir des années 1890 avec les inventions du transformateur par Lucien Gaulard en 1882, facilitant le transport de l'électricité sans perte de puissance en faisant varier la valeur de la tension, puis du moteur électrique synchrone par le serbe Nikola Tesla en 1888 :
moteur synchrone avec son rotor aimanté à gauche et son stator aux multiples bobinages à droite, alimenté par du courant alternatif
Depuis, les développements de la technique et de la technologie ont impulsé la 2ème Révolution industrielle en apportant des améliorations considérables dans la puissance mise à disposition des activités humaines qui sont très justement évoquées dans cette "réclame" de 1932 :
publicité comparative du confort apporté par l'électricité entre autrefois, hier et aujourd'hui, par la Société pour le Développement des Applications de l'Électricité en 1932
Permettez-moi de faire remarquer que la moitié féminine de l'Humanité est ici présentée comme étant largement "bénéficiaire" des bienfaits apportés par l'électricité. Ce qui est loin d'être faux et qui permettra de la charger d'un peu plus de travail encore... car il est rare qu'elle lise le journal en attendant que la lessive soit faite : la femme honnète en profite toujours pour repasser la lessive précédente ! (avec le fer électrique que son mari lui aura offert pour la Fête des Mères...).


L'électricité est donc un moyen extrèmement pratique pour produire un travail quelconque en bénéficiant d'une aide extérieure substantielle : un simple câble électrique autrefois, et même des batteries d'accumulateurs aujourd'hui, procurent à la main de chaque humain une "puissance de frappe" très supérieure à celle qu'il aurait en frappant tout seul avec un marteau :
spectaculaire efficacité apportée par l'électricité pour faire un trou ou souder des métaux
On voit bien le concours apporté par l'électricité (= différence de potentiel) pour passer de l'état N°1 des travaux à celui N°2 du chantier : les transferts de matière entre les deux états du chantier sont augmentés par l'intervention des machines électriques.

L'électricité est donc une forme d'énergie tout-à-fait merveilleuse dans son efficacité à augmenter les performances de l'Homme. Trois questions doivent néanmoins être posées :
- 1) comment fabrique-t-on cette merveille qu'est l'électricité ?
- 2) quels sont les inconvénients, ou le prix à payer, pour disposer de cette merveille et qui paye ?
- 3) d'un point de vue éthique et philosophique, est-ce vraiment utile de disposer d'autant de puissance ?

Je n'aborderai pas le point N°3.

Commençons-donc par les différentes manières de produire de l'électricité, au cours de l'histoire.
Si les moulins à vents sont connus depuis le haut Moyen-Age tant en Iran qu'au Portugal par exemple (cf. http://frederic-morin-salome.fr/Iran-moulins.html), l'énergie éolienne n'a pas été utilisées pour produire de l'électricité avant que les petits bateaux à voiles n'en aient eu besoin pour recharger leurs batteries grâce à de petites éoliennes.
Ce sont les moulins hydrauliques traditionnellement installés le long de nos cours d'eau qui ont initié la production d'électricité, après avoir servi à moudre le grain des meuniers, à soulever les soufflets et les marteaux des forges ou des papetteries, à filer les fibres textiles, etc. . Moyennant l'aménagement de biefs (= détournement d'une partie du débit), des canaux alimentant des réservoirs organisant une hauteur de chute (= différence de potentiel), une partie de l'énergie apportée par la chute de l'eau peut être détournée en travail pour faire tourner un alternateur (inventé en 1831 par le même Michael Faraday déjà cité) ou une dynamo (inventée en 1861 par le hongrois Ányos Jedlik déjà cité) qui produisent une différence de potentiel = tension électrique entre leurs bornes mesurée en Volts depuis 1880.

Voici la machine de Faraday : le mouvement de rotation du disque de cuivre passant entre les deux branches d'un aimant génère une tension = différence de potentiel entre l'axe du disque (= borne B) et la périphérie du disque via le collecteur m vers la borne B' :
Michael Faraday en 1831 : la rotation d'un disque de cuivre passant entre les deux branches d'un aimant génère une tension (= différence de potentiel) entre l'axe du disque (borne B) et la périphérie du disque (borne B')

LA "HOUILLE BLANCHE" :

Ainsi nommées par opposition avec les chaudières à charbon animant des machines à vapeur à pistons et bielles-manivelles, les premières "usines électriques" ont ainsi vu le jour en France à la fin du XIXe et au début du XXe siècles.
Par exemple dès 1903 les aménagements hydroélectriques de la Bourne dans le Vercors avec une première conduite forcée de 100m de hauteur, puis en 1912 avec une 2ème de 320m puis en 1952 une 3ème avec le captage de la Grotte du Bournillon avec 110m de hauteur, le tout alimentant 2 turbines Francis et 3 turbines Pelton donc 5 alternateurs au total produisant 127 GWh annuel :
Les aménagements hydroélectriques de la Bourne dans le Vercors, en 1903 avec une première conduite forcée de 100m puis en 1912 avec une 2ème de 320m puis en 1952 avec le captage du Bournillon avec 110m
Pour plus de détails, voir http://frederic-morin-salome.fr/Bournillon-grotte-rando.html).

La turbine Francis est proposée dans les années 1820 par Jean-Victor Poncelet puis brevetée aux USA en 1838 par Samuel B. Wood et popularisée par James B. Francis à partir de 1840, qui lui donnera son nom. C'est une turbine centripète, à alimentation périphérique en spirale et évacuation centrale :
coupe schématique perpendiculaire à l'axe d'une turbine Francis, popularisée à partir de 1840
dessin en perspective d'une turbine Francis, popularisée à partir de 1840
usine Ganz à Budapest, construction d'une turbine Francis à double échapement axial sur axe horizontal, avant 1886
Les plus gros exemplaires de turbines Francis, de fabrication française, équipent depuis 2012 le barrage des Trois Gorges en Chine : 10m de diamètre, 450 tonnes pour une puissance unitaire de 800MW = 700 MWélectriques soit l'équivalent d'un réacteur nucléaire ancien :
alternateurs dans le hall de production d'électricité d'une centrale hydroélectrique (photo Sergueï Prokoudine-Gorski 1905-1915)
Voici des alternateurs du début du XXe siècle fabriqués à Budapest (Hongrie) dans le hall de production d'électricité d'une centrale hydroélectrique (photographie couleur (si !) de Sergueï Prokoudine-Gorski vers 1911, entre 1905 et 1915) :
alternateurs dans le hall de production d'électricité d'une centrale hydroélectrique (photo Sergueï Prokoudine-Gorski 1905-1915)
En 1924 fut inaugurée en Allemagne la Station de Transfert d'Énergie par Pompage = STEP de Walchensee en Bavière, composée de 6 conduites forcées d'un dénivelé de 201m alimentant 8 alternateur synchrones totalisant une puissance de 124MW grâce à 4 turbines Francis de 18MW et 4 turbines Pelton de 13MW :
les 6 conduites forcée de la STEP de Walchensee en Bavière inaugurée en 1924 : hauteur de chute = 201m
Ces générateurs synchrones sont réversibles, c'est-à-dire qu'ils peuvent aussi être des moteurs pour remonter l'eau dans le barrage supérieur via les conduites forcée par les 4 turbines Francis de 18MW à gauche :
à droite, 8 alternateurs synchrones dans le hall de production d'électricité de la centrale hydroélectrique de Walchensee, à gauche les 4 turbines Francis puis les 4 turbines Pelton
Alimentées par des injecteurs sous haute pression, les roues Pelton ne peuvent servir de pompe à remonter l'eau vers le lac supérieur :
centrale hydroélectrique de Walchensee, les turbines Pelton
Voici le dessin du brevet déposé par Lester Allan Pelton de la turbine qui porte son nom, une roue à augets doubles, plus performante pour les hautes pressions (hauteur d'eau nettement supérieur à 100m) et les débits moindres, autour de 15m3/s, et assurant un rendrement exceptionnel de l'ordre de 90% :
dessin accompagnant le brevet déposé par Lester Allan Pelton en 1879

En France, le dernier équipement hydroélectrique d'envergure a été réalisé en 1988 : la Station de Transfert d'Énergie par Pompage (= STEP) de Grand-Maison en Isère, avec un barrage haut et un réservoir bas du Verney séparés par un dénivelé de 926m. Douze turbines au total dont 4 turbines Pelton cumulent une puissance de 1.8000 MW soit l'équivalement d'un gros réacteur nucléaire. Profondément enterrées 90m sous les Pelton, 8 turbines-pompes, réversibles donc, peuvent remonter l'eau du réservoir bas du Verney vers le barrage haut de Grand-Maison au débit considérable de 135m3/s.
Ce transfert du bas vers le haut permet de stocker 36 GWh d'un surplus de production électrique nucléaire ou renouvelable intermitente sous forme d'une nouvelle différence de potentiel à venir.
Une sorte de batterie d'accumulateur :
schéma de fonctionnement de la STEP de Grand-Maison (38) : dénivelé 926m, puissance installée 1.800 MW par 4 Pelton et 8 groupes réversibles en bas permettant de remonter l'eau = stockage d'une différence de potentiel de 36 GWh
schéma de fonctionnement de la STEP de Grand-Maison (38) : dénivelé 926m, puissance installée 1.800 MW par 4 turbines Pelton et 8 groupes réversibles en bas permettant de remonter l'eau = stockage d'une différence de potentiel de 36 GWh
schéma de fonctionnement de la STEP de Grand-Maison (38) : une des roues Pelton, de rechange
La société autrichienne ANDRITZ montre un écorché de ses groupes réversibles de turbinage-pompage (la position de l'alternateur synchrone = moteur de la pompe n'est pas certaine) :
écorché d'un groupe réversible de turbinage Pelton / pompage de la société ANDRITZ (Autriche)

LA "HOUILLE NOIRE" :

L'extraction et l'emploi du charbon de terre (par opposition au charbon de bois) a permis la première Révolution industrielle au XIXe siècle, en Angleterre, en Belgique, en France, au Luxembourg et en Rhénanie-du-Nord-Westphalie dont la Ruhr (par ordre alphabétique...). Les principaux bassins industriels sont tous associés à des bassins miniers et sidérurgiques. L'extraction minière exige du mouvement (assenseurs et chevalements...), de l'air comprimé (pour les marteaux-piqueurs et la ventilation), de la lumière (lampes à huile, puis élecriques à partir du XXe s.)...
Les machines à vapeur à pistons et bielles-manivelles alimentées en vapeur par des chaudières tubulaires (ou chaudières à tubes de fumées inventées par Marc Seguin en 1827) ont offert pendant des décennies une ressource en énergie directement prélevée sur les matières extraites : un très bon exemple de "circuit court" :
Fourmies (Nord) chaudière tubulaire à charbon alimentant en vapeur une machine à pistons et bielles-manivelles
Lewarde (62) moteur du chevalement = machine à vapeur à pistons et bielles-manivelles, alimentée par une chaudière à charbon
Lewarde (62) moteur du chevalement = machine à vapeur à pistons et bielles-manivelles, alimentée par une chaudière à charbon
Ces machines à vapeur pouvaient également comprimer de l'air à destination des nombreuses machines du fond, transférant de la sorte une énergie motrice beaucoup plus sûre dans un environnement potentiellement explosif en raison du grisou. Ne serait-ce que les montres électrique et les prothèses auditives à piles étaient proscrites au fond...

Après que l'on eut appris à en assurer l'étanchéité des circuits et leur sécurité, l'éclairage des galeries a pu être électrifié au XXe s. grâce à des générateurs animés par des turbines à vapeur raccordées aux traditionnelles chaudières tubulaires. La version moderne des turbines à vapeur fut inventée par Sir Charles Parsons en 1884 :
Lewarde (62) turbine à ailettes Schneider-Westinghouse à vapeur alimentée par une chaudière à charbon
Lewarde (62) alimentée par une chaudière à charbon, groupe turbine à vapeur Schneider-Westinghouse + alternateur Fives-Lille de 7.500kW sous 5.200Volts
Lewarde (62) alimentée par une chaudière à charbon, groupe turbine à vapeur Schneider-Westinghouse + alternateur Fives-Lille de 7.500kW sous 5.200Volts

Par rapport à ces éléments relevant de l'archéologie industrielle et mis en valeur pour une exploitation mémorielle et touristique tout-à-fait légitime, les versions plus récentes des centrales à charbon ou même à lignite comme ci-dessous peuvent être colossales :
Lodz (PL) centrale thermique à charbon Elecktrownia de Belchatow : 5.420 MW électriques = 12 x 380 MW en fonctionnement depuis 1982
Voici le schéma de fonctionnement d'une centrale électrothermique classique : un combustible fossile et de l'air alimentent une chaudière qui produit de la vapeur d'eau sous pression qui circule vers la turbine et la fait tourner grâce à la dépression créée par le refroidissement du circuit par le condenseur.
Entre la chaudière et le condenseur s'établit une différence de potentiel (thermique) dont une partie (seulement) est transférée en rotation (= travail) qui anime l'alternateur produisant une différence de potentiel (électrique) entre ses bornes :
centrale thermique classique : une chaudière produit de la vapeur d'eau sous pression qui fait tourner le turbo-alternateur grâce au refroidissement du circuit par la source froide qu'est l'environnement
Les rendements de ces différents échanges sont loin d'atteindre les 100% que les lois de la thermodynamique (Carnot) empêchent de dépasser (ce serait le mouvement perpétuel...). Compte-tenu de ces différents rendements en cascade, il faut se résoudre à admettre que l'on ne peut pas produire de l'électricité avec une chaudière sans contribuer au réchauffement de la source froide = l'environnement terrestre. Si on chauffe d'un côté, la chaleur finit toujours par atteindre l'autre côté... :
centrale thermique classique : une chaudière produit de la vapeur d'eau sous pression qui fait tourner le turbo-alternateur grâce au refroidissement du circuit par la source froide qu'est l'environnement
La chaleur de la chaudière finit par :
1- pour une petite part se transformer en chaleur chez l'usager via l'électricité produite ;
2- se disperser dans le fleuve ou l'atmosphère en cas de Tour Aéro-Réfrigérante pour les 2/3 environ.
Le fait est consacré par le coefficient de 2,30 (autrefois 2,58) appliqué aux consommations d'énergie finale électrique E.F. pour établir la consommation d'énergie primaire E.P. nécessaire à produire l'électricité :
D.P.E. constatant une différence de X 2,58 entre la consommation au compteur du consommateur final et l'énergie primaire nécessaire à produire l'électricité
Ce coefficient multiplicateur dépend du mix énergétique délivrant l'électricité consommée (il serait de 2,1 en moyenne européenne). La réduction de 2,58 à 2,30 de ce coefficient consacre le fait qu'une proportion grandissante de l'électricité facturée en France est produite sans combustible, comme l'éolien, le photovoltaïque outre l'hydroélecricité classique :
schéma de distribution d'électricité produite par une centrale thermique classique jusqu'au compteur du consommateur final
Les performances et rendements de chacune des opérations de la chaine énergétique impactent donc l'évolution du climat par la circulation des événements météorologiques répétés qui ne connaissent pas non plus de frontières... Lorsque toute l'électricité consommé aura été produite sans chaudière à combustible, alors ce coefficient du D.P.E. sera enfin égal à 1 !

Il faut accepter que chaque fois qu'on s'oppose à l'installation d'une éolienne ou d'un champ d'éoliennes terrestres ou marines, à l'installation d'un capteur photovoltaïque ou d'une ferme solaire, ou à la réalisaton d'un barrage hydroélectrique quelle que soit sa taille, ON MILITE ACTIVEMENT POUR LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE en augmentant la pollution thermique dégagée par l'énergie primaire nécessaire à produire l'électricité que l'on consomme par ailleurs.


LA "HOUILLE NUCLEAIRE" :

Schéma de fonctionnement d'une centrale électronucléaire à eau pressurisée (REP = PWR)
Les centrales nucléaires consomment dans leur chaudière un combustible différent, mais leur but est identique : faire tourner un alternateur grâce à de la vapeur d'eau sous pression :
Schéma de fonctionnement d'un réacteur électronucléaire à eau pressurisée (REP = PWR) Didier JACQUEMAIN/IRSN
La chaleur produite par la réaction en chaine maitrisée dans le réacteur nucléaire, isolé dans une enceinte de confinement, est extraite par un circuit primaire à haute pression (eau maintenue liquide à 320°C sous 155 bars), pour être transférée par trois échangeurs = Générateurs de Vapeur, toujours à l'intérieur de l'enceinte de confinement, à un circuit secondaire de moindre pression puisque l'eau est sous forme de vapeur.
Schéma de fonctionnement des circuits de transfert d'énergie d'un réacteur électronucléaire à eau pressurisée (REP = PWR)- IRSN
L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) indique que le débit d'alimentation en eau du circuit secondaire est de 1.800 tonnes/heure par Générateur de Vapeur (= G.V.) à pleine puissance : 3 GV pour un réacteur de 900 MWe, 4 GV pour 1300 MWe. Voir les pages autour de :
https://www.irsn.fr/savoir-comprendre/surete/description-generateurs-vapeur

Schéma de fonctionnement des circuits de transfert d'énergie d'un réacteur électronucléaire à eau pressurisée (REP = PWR) Didier JACQUEMAIN/IRSN
Ce circuit secondaire de vapeur (en bleu ci-dessous) alimente et passe par la turbine à vapeur, les turbines plutôt, qui font tourner la turbine en détendant ladite vapeur grâce au transfert de la chaleur excédentaire à un condenseur : la vapeur y devient de l'eau liquide en libérant sa chaleur. La première turbine haute-pression reçoit la vapeur à 280°C sous 67 bars, puis la température de la vapeur est remontée de 180°C sous 10 bars à 260°C sous 9 bars grâce à un complément de vapeur d'eau permettant d'animer 3 autres turbines basse-pression, toutes sur le même arbre de l'alternateur.
les circuits primaire en jaune, secondaire en bleu et tertiaire en vert d'un réacteur électronucléaire à eau pressurisée avec tour aéroréfrigérante
Absolument indispensable à la rotation des turbines et de l'alternateur en liquéfiant la vapeur d'eau qui s'y trouve aspirée par une très basse pression générée par le différentiel de température, ce condenseur absorbe ainsi l'énergie résiduelle qui n'est pas transformée en mouvement de rotation pour la transmettre au milieu extérieur réputé "froid" à 40°C, par différence avec les températures intérieures. C'est très semblable à la rotation du sifflet d'une cocotte-minute : il faut que "dehors" soit plus froid que "dedans" pour qu'il tourne !
Refroidie, l'eau liquide peut retourner se réchauffer dans l'un des 3 générateurs de vapeur dans l'enceinte de confinement pour y remonter en vapeur d'eau pressurisée et évacuer la chaleur du réacteur de 900 MWélectriques.


Le condenseur doit à son tour être refroidi par le circuit tertiaire (en vert ci-dessus) : sa chaleur sera transférée à l'eau d'un fleuve ou d'une mer, éventuellement après avoir été rafraîchie par une Tour Aéro-Réfrigérante (= T.A.R.). Celle-ci complète le dispositif en évaporant une partie de l'eau pompée dans le fleuve qualifié de "source froide", lequel est bien intégré dans le circuit de refroidissement dans le schéma ci-dessus de même que le dégagement de vapeur d'eau.

En effet, l'évaporation d'un liquide absorbe une quantité d'énergie substantielle : c'est la variation d'enthalpie lors du changement de phase. Pour l'eau, passer de l'état liquide à l'état gazeux absorbe 627 Wh par kilogramme :
graphique de la variation d'enthalpie de l'eau lors des changements de phase solide<=>liquide<=>gazeux
Cette évaporation d'eau est donc précieuse pour maintenir froid le condenseur qui permet de créer la différence de potentiel entre la chaleur nucléaire et le milieu "naturel", de faire tourner la turbine et l'alternateur pour créer une différence de potentiel électrique qui sera distribuée aux utilisateurs finaux, particuliers ou industriels.
Le problème réside dans le fait que cette chaleur absorbée grâce à la vaporisation dans les Tours Aéro-Réfrigérantes finira par se redégager dans l'atmosphère lorsque la vapeur d'eau s'y condensera pour former des nuages, à raison de 627 Wh par kilogramme de pluie (= 1 mm par m² au sol)... en plus de la pollution thermique dispersée dans les cours d'eau.
Nous reverrons ces questions plus loin.



La question de la rétroaction positive générée par la vapeur d'eau et les thermies dégagées par les pertes de rendement pour la production de l'électricité.
La question de la puissance de quelle nature et à quel endroit : 900 MWe = 900.000 kW électriques = à la sortie de l'alternateur. Si l'on remonte la chaine des rendements dont le total serait de 33%, jusqu'à 37% en cas de réseau de chaleur associé :
1- un alternateur moderne a un excellent rendement proche de 92% : la puissance nécessaire à sortir 900.000 kWe est de 978.260 kW.
2- l'ensemble des turbines à vapeur offre un rendement de l'ordre de 50% dans le meilleur des cas: la puissance nécessaire à sortir 978.260 kW est donc de 1.956.521 kW.
Voici une turbine à vapeur basse pression de la centrale nucléaire de Philippsburg/Allemagne, pesant 190 t, longue de 11,47 m pour un diamètre maximal de 5,62 m. La consommation est de 480 kg par seconde de vapeur sous pression d'entrée de 10,54 bar, pression de sortie de 0,0456 bar. L'arbre tourne à 25 tours par seconde = 1500 tours/minute. La forme en diabolo de ces turbines double-flux permet d'équilibrer les pressions latérales sur les roulements qui travaillent dans des conditions extrèmes :
turbine secondaire double-flux d'un réacteur nucléaire à Philippsburg-D

3- le rendement de la chaudière nucléaire (réacteur + générateurs de vapeur) n'est pas rendu public. Il faut donc se contenter de l'indication générale de 33%, ce qui fait que
la puissance nucléaire nécessaire à sortir 900.000 kW électriques est de 2.727.272 kW.


Reprenons la chaine des rendements pour le transport, la distribution et la consommation.
Le réseau Haute et Très Haute Tension (THT au-dessus de 400.000 volts triphasé) de transport de l'électricité par RTE est affecté de pertes en ligne de l'ordre de 2,5% en moyenne annuelle (entre 2 et 3% d'après https://www.rte-france.com/riverains/deperditions-denergies-ou-pertes-en-ligne-un-phenomene-naturel).
Nos 900.000 kW électriques deviennent ainsi 877.500 kWe.

Le réseau Moyenne Tension (20.000 volts triphasé) de ERDF est tout naturellement moins performant, car les pertes augmentent avec le carré de l'intensité ( P = R x I² ). À puissance égale, la division par 3 de la tension multiplie par 9 le dégagement de chaleur = effet Joule. D'après ERDF (cité par https://www.connaissancedesenergies.org/questions-et-reponses-energies/electricite-combien-selevent-les-pertes-en-ligne-en-france, les pertes en ligne sur le réseau Moyenne Tension sont de 6% : nos 877.500 kWé deviennent 824.850 kW électriques.

Le réseau Basse Tension (420 volts triphasé / 240 volts monophasé) d'ENEDIS est lui-aussi l'objet de pertes difficilement chiffrables, car s'y ajoutent les pertes dites "non-techniques" = les vols résultant des branchements en amont des compteurs ou les compteurs défectueux... j'en ai connu 2 dans ma vie. Il est généralement admis que l'ensemble des pertes en ligne est de 10%, ce qui fait que nos 900.000 kW électriques sortis de la centrale nucléaire deviennent 810.000 kW électriques aux compteurs d'abonnés facturés aux consommateurs.

La production de ces 810.000 kW élecriques facturés aux abonnés aura engagé 2.727.272 kW d'énergie primaire nucléaire, ce qui correspond à un coefficient multiplicateur de 3,367 dans le cadre d'un D.P.E. !

schéma de distribution d'électricité produite par une centrale thermique classique jusqu'au compteur du consommateur final
Ceci dispose que pour produire 1 kWh d'énergie finale électrique, facturée au niveau du compteur Linky, il faut engager 3,367 kWh d'énergie primaire nucléaire. Le schéma du D.P.E. devient alors :
DPE comparé entre chauffage fossile = 50/90 kWh/m².an = classe B indentique à chauffage électrique nucléaire 168/303 kWh/m².an = classe D à E
Une maison classée "B" parce qu'elle serait chauffée au fioul (énergie finale = énergie primaire entre 50 et 90kWh/m².an) consomme en fait entre 168 et 303 kWh/m².an lorsque son électricité est produite par une centrale nucléaire, ce qui correspond à un classement entre D et E suivant les nouvelles normes.


Si on trouvait une source de chaleur autre que le soleil pour chauffer l'eau de nos centrales de production d'électricité, il serait judicieux de trouver aussi un moyen de conserver froide la source froide qu'est le milieu terrestre dans lequel nous vivons...(et d'autres aussi) ! Vous trouverez beaucoup plus bas dans cette page des points de vue peu orthodoxes mais très sérieusement documentés et argumentés...

EPR de Flamanville = multiplication des retards à l'allumage et explosion du budget -encore heureux qu'il n'y ait que cela qui explose !

Plutôt que d'avoir tenté de diversifier la recherche et développement dans des dispositifs décentralisés de production d'énergie décarbonée et renouvelables tels que ci-dessus, est-on aujourd'hui vraiment certain d'avoir bien fait de consacrer l'essentiel des investissement financiers et intellectuels officiels de la Nation dans des dispositifs centralisés qui accumulent à la fois les sur-coûts (de 3,3 Mds d'Euros à 12,4 Mds d'Euros) et les retards de mise en route qui dépassent désormais 10 ans, des dispositifs qui s'avérent aussi capricieux qu'une star du Show-Bizz ?
EPR de Flamanville = multiplication des retards à l'allumage et explosion du budget -encore heureux qu'il n'y ait que cela qui explose !
N'est-ce pas là une nouvelle boîte de Pandore ?
« Faire émerger le nucléaire de petite taille » : est-ce vraiment utile ?
les leçons de l'EPR de Flamanville = après les retards à l'allumage et l'explosion du budget, <i>« faire émerger le nucléaire de petite taille »</i> : est-ce vraiment utile ?
« -À- »
ÉLECTRICITÉ

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Par comparaison avec cette simplicité au moins apparente des capteurs solaires photovoltaïques aujourd'hui disponibles y compris pour le grand public qui peut ainsi gagner son indépendance énergétique, voici le schéma de fonctionnement du travail une machine thermique ditherme, entre une source chaude chauffée par du combustible et une source froide vers laquelle se dirige la chaleur dégagée par la combustion dudit combustible : c'est une différence de potentiel :
schéma de principe d'une machine thermique ditherme
Une partie seulement de cette différence de potentiel peut être transformée en « travail », c'est-à-dire en mouvement, par exemple faire bouger une locomotive ou faire tourner une turbine à vapeur lorsque cette vapeur s'échappe vers la source froide (différence de potentiel). Cette turbine animera un alternateur qui va créer entre ses pôles une différence de potentiel électrique. Cette électricité est distribuée par des câbles (avec des perte en ligne liées au réchauffement des câbles) vers les utilisateurs finaux de cette différence de potentiel thermique devenu électrique :
schéma de principe d'une machine thermique ditherme utilisée pour produire et distribuer de l'électricité
L'énergie finalement consommée par l'utilisateur finale au bout de la ligne est nettement inférieure à la chaleur transférée par le combustible initial à la source froide qu'est le milieu dans lequel est implanté la première machine à vapeur :
le réchauffement de la source froide d'une machine thermique ditherme utilisée pour produire et distribuer de l'électricité est nécessairement supérieur à l'énergie finalement utilisée
Voilà comment la température de la source froide de n'importe laquelle des centrales de production d'électricité, nucléaire ou pas, est maintenue à un niveau « acceptable » : par transfert de sa chaleur dans l'atmosphère par des tours dites « Tours Aéro-Réfrigérantes » qui évaporent de l'eau comme ici à Cruas :
le refroidissement de la source froide d'une machine thermique ditherme utilisée pour produire et distribuer de l'électricité est assuré par des Tours Aéro-réfrigérante, ici celles de Cruas
Voici comment ça fonctionne :
Comme toutes les matières, l'eau peut changer de phase pour passer de l'état solide, = la glace, à l'eau liquide entre 0°C et 100°C ou à l'état gazeux = vapeur au-dessus de 100°C si on augmente la pression : c'est la variation d'enthalpie. Ces changements de phases s'accompagnent d'absorption ou de dégagement de chaleur beaucoup plus importants que le simple réchauffement sans changement d'état ou de phase. La variation d'enthalpie génère un réchauffement "adiabatique" lorsque la vapeur d'eau se condense ou à l'inverse un refroidissement "adiabatique" lorsque le corps passe de l'état liquide à l'état gazeux.
Ainsi, 93 Wh sont nécessaires pour chauffer 1 litre d'eau de 20° à 99°, mais le passage de l'état liquide de 99,99°C à 100°C consommera 625 Wh. Cette énergie est apportée par une flamme sous une casserole, ou bien elle est prélevée dans le milieu ambiant lorsqu'une surface d'eau s'évapore :
l'évaporation de 1 litre d'eau = le passage de l'état liquide de 99,99°C à 100°C consomme 625 Wh <=> la condensation de 1 litre d'eau de pluie dégage 625 Wh dans l'atmosphère
Il arrive que la température locale monte un peu trop et inquiète les autorités qui envisagent les remèdes appropriés. Faut-il arrêter la production d'électricité ou bien relever le niveau des plafonds réglemntaires des températures à ne pas dépasser ? :
le refroidissement de la source froide d'une centrale de production d'électricité réchauffe parfois un peu trop le milieu ambiant, ici à Golfech en 2022
Ce graphique des variations d'enthalpies ci-dessus dit aussi qu'à l'inverse, la condensation de la quantité de vapeur d'eau nécessaire à produire 1 litre d'eau de pluie dégage 625 Wh dans l'atmosphère : c'est l'une des conséquence du principe de « Conservation de l'Energie » de la thermodynamique.
Peut-on vraiment affirmer que la production d'électricité par les centrales thermiques maintenues à bonne température par leurs Tours Aéro-Réfrigérantes évaporant l'eau des fleuves ne réchauffe pas l'atmosphère de la planète ?
Question subsidiaire : quid de la classification en « équivalement CO2 » de la vapeur d'eau parmi les différents gaz à effet de serre, alors que ladite vapeur d'eau participe déjà de 60 à 75% de l'effet de serre sur la Terre ?
Voici ce qui se passe à l'échelle de la planète :
à l'échelle de la planète, le cycle de l'eau n'échappe pas à la loi de la conservation de l'énergie. Si on utilise l'eau pour absorber de la chaleur au sol, ne retrouve-t-on pas cette chaleur dans l'atmosphère ?
Comme la production d'électricité à la surface de la Terre est constante, 24 heures sur 24, la vapeur d'eau dégagée par le refroidissement est constamment renouvellée. Il est illusoire (pour ne pas employer un autre mot plus fâcheux) de d'abriter derrière le fait que la vapeur d'eau n'a une durée de vie dans l'atmosphère que de 10 jours environ pour balayer l'impact de la production humaine de vapeur d'eau parmi les gaz à effet de serre. Ce qui est perdu un jour est instantanément remplacé. Parmi les différents gaz à effet de serre, la vapeur d'eau compte pour 60% de leur efficacité pour l'ensemble de la planète avant qu'elle ne se condense en nuages ce qui porte alors son intervention totale dans l'effet de serre entre 75% et 90% localement :
les différents gaz à effet de serre
Voici la comparaison des effets des différents gaz à effet de serre sur la transmission des rayonnements dans l'atmosphère, à la réception comme à l'émission. La vapeur d'eau est transparente au rayonnement visible (sauf les nuages...) et enferme sur la planète avec efficacité les infrarouges :
les différentes performances des différents gaz à effet de serre suivant les longueurs d'onde considérées
L'essentiel de la production d'électricité à la surface de la Terre est assurée par des centrales thermiques classiques « à flamme » qui consomment des hydrocarbures fossiles : la proportion est de l'ordre de 62% à 63% :
répartition des consommation d'énergie primaire dans le monde et sources d'énergie de la production électrique mondiale
En absorbant de l'oxygène, la combustion des hydrocarbures (molécules de type CH4 = méthane) dégage non seulement de la chaleur (ce qui est le but pour transformer l'eau en vapeur d'eau) mais aussi du CO2 qui est issu de la combinaison des atomes de carbone avec les oxygènes apportés par l'air. Même le fameux « Gaz Naturel ») produit du CO2, ce qui oblitère grandement les performances écologiques des véhicules électriques lorsque leur carburant effectif est pour finir du gaz, du pétrole ou du charbon.
La combustion de n'importe-quel hydrocarbure, fût-il renouvelable, dégage également de la vapeur d'eau, issue de la combinaison des atomes d'hydrogène du combustible avec les oxygènes indispensables à la combustion.
loi de la conservation de l'énergie de la thermodynamique appliquée à la combustion contemporaine des hydrocarbures fossilisés depuis le Carbonifère
On peut donc affirmer que l'électricité issue des centrales thermiques traditionnelles chauffe déjà deux fois : une première fois par la combustion de l'hydrocarbure (serait-il renouvelable que cela ne changerait rien) et la deuxième fois pour maintenir froide la source froide de la machine ditherme au sens de la thermodynamique.
On peut encore étudier la succession des rendements de Carnot à l'occasion des différentes transformations. La turbine à gaz naturel (dont le prix de fabrication du kWh électrique sert de référence à l'établissement du prix des échanges énergétiques dans la CEE) a un rendement maximal de 35% (cf. ENGIE + Wikipedia) si elle n'est pas couplée à de la co-génération thermique. L'alternateur animé par toutes les turbines a un rendement de 92%. Les pertes en lignes Très Haute Tension et Haute Tension sont estimées à 6% par RTE. Les pertes de Moyenne Tension (20.000 V) et Basse Tension (400-240 V) sont estimées à 12% par ENEDIS.
Tous les consommateurs électriques d'une maison, par exemple un réfrigérateur ou un radiateur électrique, sont ainsi alimentés par un process qui délivre entre 26 % et 27 % de l'énergie dégagée par le gaz naturel initialement brûlé. Ainsi, la consommation par un radiateur électrique de 1.000 Wh mobilisera la consommation de la turbine à gaz naturel à hauteur de 3.700 Wh en dégageant la dispersion par la turbine dans l'atmosphère de 3.700 W x (1-35%) = 2.400 Wh et ce même si ce gaz naturel est renouvelable (= bio-masse).

LA CHALEUR DEGAGEE PAR UN CHAUFFAGE ELECTRIQUE DANS UN QUELCONQUE INTERIEUR S'ACCOMPAGNE D'UN DEGAGEMENT AU MOINS DOUBLE DE CHALEUR AU NIVEAU DE L'INSTALLATION THERMIQUE (nucléaire ou conventionnelle) DE PRODUCTION DE L'ELECTRICITE.

La charge de la batterie d'une voiture électrique n'est pas plus indolore sur le réchauffement climatique.
Le moteur de la voiture ne délivre que 85% de l'énergie accumulée par la batterie. En conséquence, l'énergie motrice appliquée au roulage d'une voiture électrique n'est que de 22 à 24 % de l'énergie utilisée pour fabriquer l'électricité avec une turbine à gaz naturel... qui dégage de la vapeur d'eau et du CO2 en brûlant.
Il faut malheureusement constater que la recharge de la batterie d'une petite voiture par une centrale thermique moderne au Gaz Naturel (= turbine à gaz) rejette environ 120 gr de CO2 par kilomètre parcouru par ladite petite voiture électrique :
chaine énergétique de la production d'électricité par une centrale thermique classique au Gaz Naturel alimentant la recharge de la batterie d'une petite voiture dont l'usage rejette environ 120gr de CO2 par kilomètre parcouru
Notre (petite) voiture diesel consomme un peu moins de 4 litres de gazole aux 100 km (consommation mesurée) = des dégagements thermiques de 43 kWh/100km du fait de la combustion du gazole et de CO2 inférieurs à 100 gr/km (données officielles).

Sauf si son électricité est exclusivement hydroélectrique, photovoltaïque ou éolienne, une petite voiture électrique type Renault Zoé consommant théoriquement 15 kWh/100km consomme en fait, par le biais de la remontée de la chaine des rendements en cascade, plus de 60 kWh/100km d'énergie primaire pour fabriquer "son" électricité et réchauffe donc l'environnement environ 50% de plus que notre diesel même si "son" électricité est nucléaire (43 kWh + 50% = 64,5 kWh).
De plus, si son électricité est classiquement thermique (ce qui survient nécessairement souvent dans la situation présente de carence de nombreux réacteurs nucléaires français) alors cette Zoé dégage en plus 100 gr/km de vapeur d'eau (10,10kg/100km) et 120 gr/km de CO2 (12,34kg/100km) de par la combustion des hydrocarbures, qu'ils soient fossiles ou "renouvelables".

Que se passe-t-il dans les (nombreux) pays où la production d'électricité est très très loin d'être décarbonée ?
N'est-ce pas scandaleux d'y promouvoir les véhicules électriques ?
Les experts savent que les voitures électriques sont vertueuses... mais ils ne prennent pas la peine de vérifier dans quelles conditions elles pourraient éventuellement l'être.


Est-on vraiment certain que le vélo électrique ne réchauffe pas la planète bien davantage que le cycliste qui aurait transpiré à pédaler ?
statistiquement à la surface de la Terre, le vélo électrique est au meilleur des cas nucléaire, au pire au charbon
statistiquement à la surface de la Terre, le vélo électrique est au meilleur des cas nucléaire, au pire au charbon
Si on trouvait une source de chaleur autre que le soleil pour chauffer l'eau de nos centrales de production d'électricité, il serait de bon ton de trouver aussi un moyen de conserver froide la source froide qu'est le milieu terrestre dans lequel nous vivons...(et d'autres espèces vivantes aussi) !

7) produire localement de l'électricité sans avoir besoin d'une source froide = PHOTOVOLTAÏQUE DOMESTIQUE D'AUTOCONSOMMATION !
lutter contre le réchauffement climatique = installer des capteurs photovoltaiques domestiques sans revente pour alimenter une pompe à chaleur outre le socle de consommation
=> militer pour extraire les panneaux solaires (thermiques comme photovoltaïques) de la « compétence » de l'ABF comme de « France Nature Environnement »
=> autoconsommation sans revente type SolarCoop (+ projet Dwatt parking "gare SNCF" de Saillans)
=> ombrières photovoltaïques sur parkings (cf. Casino de Crest)
=> ombrières photovoltaïques protégeant des cultures (= "agrivoltaïque" cf. à Piolenc)
=> photovoltaïque flottant sur étangs de stockage (cf. à Piolenc)

EN COURS DE MISE EN LIGNE...

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« -À- »


Vous pouvez continuer à voir comment protéger nos actuelles habitations et lieux de vie existants de l'inéluctable augmentation de la chaleur estivale à venir, pour maintenir notre perception personnelle du confort avec des moyens individuels, avec des moyens économes en énergie comme en finances.
Protéger en été sans pour autant réduire les apports solaires hivernaux qui nous sont utiles pour diminuer nos factures énergétiques et financières.

1) renvoyer le maximum de lumière hors de l'atmosphère terrestre
lutter contre le réchauffement climatique = peindre en blanc tout ce qui peut l'être, y compris les toitures

2) protéger ses espaces de vie du soleil direct d'été tout en bénéficiant de celui d'hiver en créant des espaces tampons périphériques utilisables (= terrasse d'été ou d'hiver y compris en toiture) ou non utilisables (= doubles-peaux verticales ou horizontales en toiture) :
lutter contre le réchauffement climatique = filtrer le soleil pour s'en protéger en été tout en profitant des apports solaires en hiver

3) assurer le rafraîchissement nocturne par la ventilation naturelle (ou assistée par un extracteur en toiture au fonctionnement programmable par une simple prise avec horloge)
lutter contre le réchauffement climatique = ventiler la nuit et refermer les fenêtres et les volets quand la température commence  bien remonter

4) climatiser "naturellement" = en réduisant la consommation énergétique :
lutter contre le réchauffement climatique = refroidir en évaporant de l'eau : plantes, fontaines intérieures, etc.

5) stocker la (de plus en plus rare) eau de pluie pour ralentir le cycle de l'eau (les stockages d'eau de pluie ne sont pas concernés par les A.P. d'interdiction d'arrosage en cas de Crise)
lutter contre le réchauffement climatique = stocker l'eau de pluie pour ralentir le cycle de l'eau

6) capturer la (de plus en plus rare) eau de pluie ou plutôt d'orage une fois qu'on sait la stocker
lutter contre le réchauffement climatique = capter l'eau de pluie pour ralentir le cycle de l'eau en rechargeant les nappes phréatiques

7) produire localement de l'électricité sans avoir besoin d'une source froide = PHOTOVOLTAÏQUE DOMESTIQUE D'AUTOCONSOMMATION !
lutter contre le réchauffement climatique = installer des capteurs photovoltaiques domestiques sans revente pour alimenter une pompe à chaleur outre le socle de consommation



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complété et mis à jour le 19 novembre 2023
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LUTTER CONTRE LA CHALEUR :
7 RECETTES DOMESTIQUES
7 axes de lutte contre la chaleur -1)peindre en blanc -2)filtrer le soleil -3)ventiler la nuit -4)évaporer de l'eau -5)stocker l'eau de pluie -6)capter l'eau de pluie -7)installer des capteurs photovoltaïques d'auto-consommation
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Robie House / Wright
Robie House Chicago par Wright en 1909
Chicago (Ill) 1909

Barnsdall House / Wright
Hollyhock Barnsdall House Los Angeles par Wright en 1909
Los Angeles CA) 1921

Kings Road Chase / Schindler
Chase-Schindler House Kings Road Los Angeles par Schindler en 1922
Los Angeles (CA) 1922

Lowell Beach House / Schindler
Lowell Beach House à Newport Beach par Schindler en 1926
Newport Beach (CA) 1926

Mueller Haus / Loos
villa Mueller à Prague par Loos en 1930
Prague (CZ) 1930

Tugendhat / Mies-vd-Rohe
villa Tugendhat à Brno par Mies van der Rohe en 1930
Brno (CZ) 1930

Villa Savoye / Le Corbusier
Villa Savoye Le Corbusier Poissy 1931
Poissy 1931

Winternitz Haus / Loos
villa Winternitz à Prague par Loos en 1932
Prague (CZ) 1932

Fallingwater-Kaufmann / Wright
Cascade Fallingwater pour Kaufmann à Mill Run par Wright en 1939
Mill Run (Penn) 1939

Desert-Kaufmann / Neutra
Kaufmann Desert House à Palm-Spring par Neutra en 1947
Palm-Spring (CA) 1947

Solar Hemicycle / Wright
Solar Hemicycle de Jacobs à Middleton par Wright en 1948
Middleton (Wis) 1948

Walker House / Wright
Carmel House Carmel-by-Sea par Wright en 1948
Carmel-by-Sea (CA) 1948

Weiss House / Kahn
Weiss+Morton House à Norristown par Kahn en 1950
Norristown (Penn) 1950

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Farnsworth House à Plano par Mies van der Rohe en 1953
Plano (Ill) 1951

Sarabhai House / Corbusier
Sarabhai House à Ahmedabad par Le Corbusier en 1955
Ahmedabad (Gujarat) 1955

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Shodhan House à Ahmedabad par Le Corbusier en 1956
Ahmedabad (Gujarat) 1956

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palais Alvorada à Brasilia par Niemeyer en 1958
Brasilia 1958

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Escherick House à Philadelphia par Kahn en 1961
Philadelphia (Penn) 1961

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villa Sheats-Goldstein à Los Angeles par Lautner en 1963
Los Angeles 1963

Silvertop House / Lautner
villa Silvertop à Los Angeles par Lautner en 1963
Los Angeles 1963

Fisher House / Kahn
Fisher House à Hatboro par Kahn en 1967
Hatboro (Penn) 1967

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Stevens beach-house à Malibu par Lautner en 1968
Malibu (CA) 1968

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Korman House à Fort Washington par Kahn en 1973
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Villa Arango à Acapulco par Lautner en 1973
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Students Housing Indian Institut of Management à Ahmedabad par Kahn en 1974
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Gifu-Mokuso (JP) 1998

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Tenerife (Canaries) 2003

Tropical House / Camarim
Tropical House à Mundau (Brazil) par Camarim en 2008
Mundau (Brazil) 2008

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F-White House à Kashiwa par Yamamoto en 2009
Kashiwa (Japon) 2009

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Hotel Raas-Jodhpur par Lotus = Arora+Choksi+Talwar en 2011
Jodhpur (Rajasthan) 2011

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Gaibandha Friendship Center par Chowdhury en 2011
Gaibandha (Bangladesh) 2011

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Farmer House Gnana Illam à Ammapatti (Tamil Nadu) par Jerald en 2012
Ammapatti (Inde) 2012

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Burkina Faso & Ghana 2013
White-Cave House / Yamamoto
White Cave House à Kanazawa par Yamamoto en 2013
Kanazawa (Japon) 2013

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logements collectifs immeuble d'habitation House of 40 Knots à Teheran par Madjdabadi+MashhadiMirza en 2014
Teheran 2014

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Chempenai Tropical Box House à Kuala-Lumpur (Malaisie) par WHBC Ang en 2015
Kuala-Lumpur (Malaisie) 2015

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Great Wall Housing in Western Australia par Rosselli en 2015
West Australia 2015

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Tokyo 2015

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