SITES et CHATEAUX dans le VAL DE DROME
Le tourisme du Patrimoine historique et culturel

autour de Saillans entre Crest et Die


PLACES-FORTES et FORTERESSES en DROME

Il est utile de rappeler que notre terre de Drôme, à cheval entre Provence au Sud et Dauphiné au Nord, est incluse dans la Lotharingie par le traité de Verdun en 843 entre les trois petits-fils de Charlemagne : Charles le Chauve, Lothaire et Louis le Germanique.
Par le traité de Ribemont en 880, elle est intégrée au royaume de Boson V, couronné roi de Provence et de Bourgogne au château de Mantaille (Drôme des Collines) en 879.
En 1032, le comté de Diois du royaume de Bourgogne-Provence passe entre les mains de l’empereur du Saint-Empire Romain Germanique.
En 1125, le comte de Toulouse reçoit des mains de l’empereur la partie nord du comté de Provence, ou marquisat de Provence, notre Drôme, dont la partie nord dauphinoise reste entre les mains de l’empereur, jusqu’à ce qu’il en fasse l’apanage du fils aîné du roi de France (le Dauphin) pour financer son émancipation et son indépendance.
Le jeu des alliances familiales des comtes de Poitiers avec les comtes de Toulouse expose la Drôme aux destructions de Simon IV de Montfort commises au prétexte de la Croisade des Albigeois en 1217.
Sous le règne de Philippe II Auguste (1165-1180-1223), cette croisade de 1217 marque ici le début de la Guerre des Episcopaux qui oppose les comtes de Poitiers aux évêques de Diois et Valentinois jusqu'à la défaite de ces derniers en 1347, pendant 130 ans donc...
A partir des années 1390, les "routiers" ou mercenaires de Raymond de Turenne, appelés dans les conflits entre papes et antipapes, dévastent durablement la région dont les habitants fortifient les villages. Les seigneurs sont durement touchés dans leurs châteaux comme dans leurs revenus au point que Louis II comte de Poitiers doit tester en faveur du roi de France Charles VII en 1419, pour effacer ses dettes et en échange de la promesse de sa protection.
Cette indépendance drômoise perdure jusqu'à ce que Louis XI incorpore le Dauphiné au royaume de France dès son couronnement en 1461, et la partie méridionnale restée provençale en 1481 à l'issue de la mort sans descendance de Charles V d'Anjou.


Les guerres de Religion marquèrent fortement la région à partir de 1562 jusqu'à l'Edit de Nantes en 1598 accordé par Henri IV, suivi de la destruction de très nombreuses places fortes, qu'elles fussent catholiques ou protestantes, entre 1585 et 1625.
Comme presque partout ailleurs en France, la Révolution apporta son lot de destructions... et bien des bâtiments servirent désormais de carrières de pierres !

Vallée de la Drôme :








Vallée du Roubion :


Vallée du Jabron :



Vallée du Lez en Drôme Provençale :


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Attention, la nature même drômoise reste un milieu sauvage.
Votre prudence personnelle impose sa règle en toute circonstance.
Notre responsabilité ne saurait être engagée par nos suggestions.