Les châteaux de SAOU
Le tourisme du Patrimoine historique et culturel
autour de Saillans, Bourdeaux et Crest
Dominant le village de son haut relief calcaire culminant à 501m, le piton de Saoû a été fortifiée à partir de l'âge du fer au plus tard.
Outre l'abbaye St-Thiers dont les vestiges s'identifient au centre du village, la commune de Saoû comporte plusieurs autres places fortes.
La ferme dite "L'Abbaye" implantée à l'ouest du village montre une enceinte quadrangulaire semblable à celle d'un "castrum" antique.
Entre le village de Saoû et l'entrée du synclinal de la Forêt de Saoû le long du cours de la Vèbre,
le château de Lastic est beaucoup plus ancien que ne laissent voir ses belles fenêtres à meneaux installées vers 1577.
Cette demeure renaissance fait suite à une construction gothique, dont la plus belle trace est celle d'un linteau en accolade aux rinceaux délicatement ouvragés.
Les Guerres de religions ont sans doute fait fortifier l'ensemble par des bouches-à-feu de part et d'autre du portail d'entrée, qui est également surmonté de machicoulis.
Aujourd'hui, le château offre les services d'un gîte : Donjon de Lastic
Le château d'Eurre est de plan carré sur une cour intérieure flanquée de tours rondes. Il a été démoli en 1586 puis reconstruit au XVIIe siècle.
Un fort piton domine la vallée de la Vèbre et le village de Saoû. Il offre un abri remarquable, aujourd'hui apprécié des chamois.
Le sommet offre différentes parties assez plates, visiblement aménagées par l'homme.
Le seul accès possible se fait par la face sud, sur laquelle s'est autrefois installée la "vialle", le vieux village médiéval.
les vestiges du mur d'un rempart montent depuis ces quelques maisons au Sud et la base du piton : là une paroi assez raide doit être escaladée.
Nous vous recommandons de vous abstenir de poursuivre votre ascension !
Les maçonneries (mortier de chaux incluant des fragments de charbon de bois) d'un escalier ont autrefois aidé à cet accès extrêmement raide.
Cet accès offre la particularité d'un passage creusé dans la roche qui semble ne pas pouvoir être forcé : son ouverture est de plus dominée par un piton rocheux,
celui-là même où s'installent aujourd'hui les chamois.
Les aménagements maçonnés du sommet ne sont plus visibles, mais le sol révèle des fragments de tuiles qui ne sont pas là du fait des seuls anges.
On distingue par contre des alignements de reliefs ou des traces de taille du rocher qui ont accueilli les fondations de murs qui entourent des surfaces dégagées,
comme autant de pièces.
Certaines rigoles creusées dans le rocher font encore penser à un lieu sacrificiel celte,
parfaitement cohérent avec les caractéristiques du site qui ne peut pas avoir été ignoré par les Gaulois.
Saou est un charmant village avec de bons restaurants, des artisans d'art et une fabrique de bière renommés.
Les nombreuses voies d'escalade du massif de la Forêt de Saoû attirent également les amateurs, sous l'égide du Club Alpin Français par exemple.
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Attention, la nature même drômoise reste un milieu sauvage.
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