Cathédrale Notre-Dame de DIE

Le tourisme du Patrimoine historique et culturel

autour de Saillans, Crest et Die

le couronnement du clocher domine la ville

Die a été le siège épiscopal de Marcel, évêque de 463 à 510.
Le baptistère qu’il a fait construire est resté en place au Nord de la cathédrale jusqu’aux guerres de Religion ; de nombreux fragments de sculpture carolingienne des IXe et Xe siècles sont conservés au Musée de Die, alors que le titre de Sainte-Marie de Die n’apparaît qu’en 909.
la tour préromane au sud-est de la cathédrale

Le XIe siècle voit la construction du croisillon sud (un clocher ?) en petit appareil régulier de moellons remployés de monuments romains.
vu du Nord, le clocher-porche et le mur goutereau du XVIIe siècle
Au milieu du XIIe siècle, on édifia le clocher-porche : au rez-de-chaussée quatre colonnes antiques supportent une belle voûte d’arrêtes ; quatre réductions de cette voûte couvrent les angles derrière les colonnes.
le voûtement du porche d'entrée
Une disposition identique est reproduite au premier étage, lui aussi roman.
en bas à gauche, le sacrifice d'Abraham
A l’extérieur, les trois portails sont cantonnés de colonnettes aux chapiteaux historiés, dont l’offrande d’Abel que va tuer Caïn et le sacrifice d’Abraham.
Des combats allégoriques opposent centauresses, griffons, ondines, crocodiles et hommes.
une façade renaissance jouxte la cathédrale
Un peu plus tard, on construit la vaste nef comptant six travées, dont le mur sud est seul conservé, avec ses pilastres visibles à l’intérieurs et ses contreforts arrachés à l’extérieur, couronnés par une arcature au-dessus des fenêtres hautes.
l'arcature dichrome couronne le mur sud au-dessus des grandes fenêtres
Le voûtement de cette nef fut gothique, comme en témoigne la dédicace de consécration en 1250.
Le portail de la nef offre une sculpture assez rare à l’époque, au-dessus d’un linteau de réemploi, d’un christ en croix entre la Vierge, saint Jean et deux soldats romains, outre les symboles des évangélistes.
un thème de sculpture qui deviendra courant avec l'art gothique
En 1568 et 1588 notamment, les guerres de religion virent la destruction du voûtement et du mur nord de la nef, de l’abside et du cloître. Peu gracieuse mais tentant d’imiter les dispositions anciennes, la reconstruction ne permit la reconsécration qu’en 1699.

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